1 janvier
Fête de Marie, Mère de Dieu
1 janvier
Fête de Marie, Mère de Dieu
3ième
Dimanche de l’Avent,
de
Gaudete
La réponse de
Jean-Baptiste mérite d’être méditée. Elle n’a rien de révolutionnaire. Elle ne
dit pas aux publicains qu’ils font un sale métier et qu’ils feraient mieux de l’abandonner.
Elle leur dit, au contraire, de faire leur métier, mais de le faire dans les
limites de ce métier. Elle ne conseille pas aux soldats de pratiquer
l’objection de conscience. Elle leur demande de ne pas abuser de leur rôle, de
ne pas sortir de ce qui est leur devoir. Et, au tout venant, Jean-Baptiste
demande de partager, pour autant qu’on ait de quoi partager. Il n’y a donc
aucune invitation à l’héroïsme, aucune suggestion de se montrer bien au-dessus
de ce que nous appellerions une bonne moyenne.
En répondant comme il le fait aujourd’hui, Jean-Baptiste exerce son rôle de nous introduire à la connaissance du Christ. C’est souvent parce qu’il est trop ordinaire que nous risquons de passer à côté de lui sans le remarquer. Comme les contemporains de Nazareth. C’est parce qu’il partage notre humanité de trop près que son message risque toujours de ne pas nous atteindre. C’est parce qu’il demande de nous des choses trop peu extraordinaires que nous serons toujours tentés de ne pas lui répondre.
LA SIGNIFICATION DE L’AVENT
« Redressez-vous,
votre rédemption approche »
La
Toussaint
LA
PRIÈRE
DANS LA
BIBLE
Le dialogue de la « louange »
Les psaumes, norme de la prière
Mystère du mal et règne de Dieu dans le Christ
La prière du pauvre
14 septembre
Tout au long de l’année, la liturgie guide notre réflexion et notre prière à la lumière du déroulement de la vie du Christ. Mais pourquoi célèbre-t-elle la « Croix Glorieuse » à la fin de l’été, à mi-chemin entre Pâques et Noël, comme un écho à l’unique fête de Pâques ?
Nos fêtes chrétiennes s’enracinent dans les plus anciennes traditions religieuses de l’humanité, habitées par les grands rythmes de la nature et du cosmos. Dans le monde antique, des célébrations axées sur la fécondité soulignent, à chaque pôle de l’année solaire, les deux équinoxes de printemps et d’automne. L’Ancien Testament ne les ignore pas ; il les adopte. À l’équinoxe de printemps, la fête de Pâque coïncide avec le moment où l’équilibre entre le jour et la nuit bascule vers la lumière et où naît l’espoir des premiers fruits de la terre. À l’équinoxe d’automne, au temps des récoltes et des vendanges, la fête s’épanouit en plusieurs célébrations marquées respectivement par la repentance, l’action de grâces et l’adoration : fêtes des Expiations, des Tentes et de la Dédicace du Temple.
À Pâque, Israël commémore sa libération de
l’esclavage, dont l’événement passé a constitué en quelque sorte sa naissance
comme peuple de Dieu. En automne, tout en rappelant le long séjour au désert
qui a suivi sa sortie d’Egypte, il rend grâces à Dieu pour le don de la terre
promise et pour l’abondance de ses fruits. Il se souvient également du premier
temple de Jérusalem bâti et consacré par le roi Salomon, puis détruit par les
Babyloniens en 587, et il célèbre surtout l’anniversaire de la dédicace du
second temple, dont l’édifice fut reconstruit après soixante-dix ans, au retour
de l’exil.
Pour les chrétiens, la fête de Pâques, à l’équinoxe de printemps, constitue le pivot de toute l’année liturgique, en mémoire de la mort et de la résurrection du Christ. Cinquante jours plus tard, la Pentecôte commémore le don de l’Esprit Saint aux apôtres, au moment où Israël fêtait à la fois les premières moissons et le don de la loi à Moïse. Mais c’est à la date du 13 septembre, équinoxe d’automne, qu’en l’année 335 de notre ère, l’empereur Constantin choisit de consacrer l’église qu’il avait fait construire à Jérusalem sur l’emplacement du tombeau vide de Jésus : la basilique du Saint Sépulcre ou de la Résurrection.
La fête de la Croix Glorieuse commémore cette
dédicace. Sa coïncidence, hautement symbolique, avec l’antique fête d’automne
célébrée par Israël dans l’allégresse et l’action de grâces, nous invite à nous
réjouir à notre tour pour les fruits surabondants de la passion, de la mort et
de la résurrection du Christ, à les recueillir et à nous en nourrir tout au
long de nos vies humaines, dans l’attente du printemps éternel.
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De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit
obtienne par lui la vie éternelle. Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son
Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il
obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde non pas
pour condamner le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. (Jn 3,14-17 –
évangile de la fête)
L’Écriture le raconte : Au temps de leur errance au désert, quand les Israélites étaient mordus par des serpents brûlants, il leur suffisait, pour rester en vie, de regarder le serpent de bronze dressé par Moïse au sommet d’un mât. (Nb 21,6-9). Aujourd’hui, il nous suffit, pour obtenir la vie éternelle, d’élever notre regard avec foi vers le Christ exalté sur la croix. Au moment où la lumière du soleil commence à décliner, la fête de la Croix glorieuse remet sous nos yeux ce grand mystère de notre salut.
La liberté
La révélation de Dieu comme libérateur
Une loi pour rester libre
La liberté des enfants de Dieu