03 avril 2021

À propos de la liturgie

 

Ressusciter


La mort mène à la vie. Impossible d’épuiser la signification de ce paradoxe évangélique célébré à Pâques.

Toute vie, au contraire, mène à la mort. Quelle vie ? La vie biologique, certainement, car tout s’use. Et quelle mort ? Celle qui pose un point final à la mesure du temps.

Mais la mort qui arrache à soi pour ouvrir à l’autre ne connaît ni mesure ni usure. Elle engendre et renouvelle à l’infini ceux qu’elle frappe. Une telle mort est jumelle de l’Amour. Tout y conduit et tout s’y rassemble. Cette mort mène à la Vie, la Vie de Dieu.

Pâques en célèbre le triomphe.

Le Christ l’incarne. Toute l’histoire culmine en Jésus de Nazareth. Ses paroles, ses œuvres, son rejet, sa mort sont le prix d’une fécondité qui ne s’épuise pas. Il vit. Ceux qui l’ont vu en témoignent et chaque élan d’amour prolonge leur témoignage. « Tu aimeras... », il n’y a « pas d’autre commandement ».

Résurrection : triomphe de l’amour, en chacun et pour chacun.

Joyeuse fête de Pâques !


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