PÂQUES
La Semaine Sainte prend une
« couleur » spéciale cette année, assombrie par la guerre et les
atrocités que les humains se révèlent, toujours et encore, capables de
s’imposer les uns aux autres. Peut-on tirer les leçons de l’histoire ?
Pâques est à l’horizon cependant, comme un
appel à voir plus loin. Au-delà du silence de la mort, au-delà du vendredi et
du samedi saint, il reste l’innommable : « Jésus ayant aimé les siens
(…), les aima jusqu’au bout ». Il n’y a pas de mots pour exprimer l’amour.
Celui qui est la Parole, « le Verbe fait chair », l’a incarné. Par
amour. Et l’amour est plus fort que la haine, « fort comme la mort »,
s’écrie la bien-aimée du Cantique. Il passe toutes limites. Il vit. Toujours.
Au sommet du temps et de l’histoire, la Pâque
de Jésus Christ – sa condamnation, son supplice, sa mort et sa résurrection – a
réalisé ce mystère une fois pour toutes. Chaque année, les célébrations pascales
font mémoire d’un événement appelé à prendre corps en chacune de nos histoires,
personnelles et collectives.
Les angoisses du moment présent en reçoivent
sinon leur solution du moins leur sens, celui de l’Espérance qui les habite,
les saisit et veut les traverser pour les ouvrir au mystère du Dieu Amour.
Seule lumière dans les ténèbres, elle nous est offerte aujourd’hui.
Christ est ressuscité ;
il est vraiment
ressuscité !
Joyeuse fête de Pâques à tous !
LIRE Saint Benoît au jour le jour
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire