Ressusciter
La mort mène à la vie. Impossible d’épuiser la signification de ce paradoxe évangélique célébré à Pâques.
Toute
vie, au contraire, mène à la mort. Quelle vie ? La vie biologique,
certainement, car tout s’use. Et quelle mort ? Celle qui pose un point
final à la mesure du temps.
Mais
la mort qui arrache à soi pour ouvrir à l’autre ne connaît ni mesure ni usure.
Elle engendre et renouvelle à l’infini ceux qu’elle frappe. Une telle mort est
jumelle de l’Amour. Tout y conduit et tout s’y rassemble. Cette mort mène à la
Vie, la Vie de Dieu.
Pâques
en célèbre le triomphe.
Le
Christ l’incarne. Toute l’histoire culmine en Jésus de Nazareth. Ses paroles,
ses œuvres, son rejet, sa mort sont le prix d’une fécondité qui ne s’épuise
pas. Il vit. Ceux qui l’ont vu en témoignent et chaque élan d’amour prolonge
leur témoignage. « Tu aimeras... », il n’y a « pas d’autre
commandement ».
Résurrection :
triomphe de l’amour, en chacun et pour chacun.
Joyeuse fête de Pâques !